Le journal pas si intime de Sophie
Sophie est toulousaine, écrivaine et a trois enfants. Elle est drôle, féministe, cool, on aimerait toutes qu’elle soit notre meilleure amie. Elle écrit des romans à la douceur de vie pourtant bien réelle.
Vous l’avez compris je suis fan. Et c’est toujours de sa jolie plume qu’elle croque le « joyeux bordel » de la vie de parents. Au fil des pages, les chroniques de ce récit feront écho à coup sûr à tout ce que vous pouvez vivre au quotidien : nuits difficiles, dépression post-partum, chamboulement dans le couple, accouchement, vacances en famille… Mais aussi les joies, les surprises et tout le bonheur d’être parent. Elles viendront tantôt vous toucher droit au coeur, tantôt vous faire rire, tantôt vous faire réfléchir…
« 50% des affaires sont déjà sales, l’ingrédient clé du repas des enfants, pour l’instant, c’est la patate, on a acheté un savon mais personnellement je n’y crois pas et je ne sais pas encore combien d’heures va durer cette nuit. »
Chaque chapitre aborde un sujet que l’on a toutes eu à vivre dans notre vie de mère mais sous un angle foncièrement optimiste (résilient ?).
« Un jour alors qu’elle n’avait pas 3 mois, j’ai écrit à une copine en lui demandant si cette angoisse, ça allait passer un jour. Elle m’a dit non et j’ai cru mourir de désespoir. La vérité c’est que ça passe. Oui on s’inquiète toujours, mais la plupart du temps, on veut juste qu’elle mange ses haricots et qu’elle passe sa tête dans le bon trou de son tee-shirt. Rien de plus. »
Un allié idéal pour vous faire déculpabiliser. Être parents ça demande de la ressource H24 et Sophie nous offre ici une douche psychique pour nous permettre de plonger avec douceur dans la tempête maternelle.
LES + :
- les illustrations de chaque page : des dessins de Magalie Foutrier qui donnent un shot de couleurs, de la fraicheur et quelques paillettes au tourbillon de la parentalité.
- Des chroniques datées pour suivre l’évolution de la maternité (ça donne un peu d’espoir).
- C’est un livre qui se pose, s’oublie et se reprend quand le besoin s’en fait ressentir. On peut le lire dans le désordre en fonction du sujet que l’on cherche à comprendre.
- C’est drôlissime ! Sophie a son propre style, le choix du bon mot et de la bonne tournure est un régal. Le goût du détail est son fil conducteur.
